Les timbres de feuille
Filiation des types
Un chapitre structurant pour bien comprendre les différences constantes d'impression
Les matériaux des poinçons et galvanos types
Les propriétés de résistance élastique et mécanique vont dans cet ordre : Laiton > Bronze > Dépôt de Cuivre (stanneux ou non) >>> Plomb. (Encore que Laiton et bronze peuvent être inversés selon l’alliage)
On peut donc affirmer que le poinçon original du graveur est à minima aussi résistant (probablement plus) que les poinçons de service et galvanos-type.
La Typographie et la galvanoplastie
En typographie, les reproductions successives du poinçon original se font par galvanoplastie qui est un procédé d’électrodéposition de cuivre sur empreintes de plomb dans le cas de beaucoup de timbres et notamment le type Paix.
L’élimination du plomb du contre-type pour révéler la réplique de la gravure est réalisée sans endommagement. L’intégrité du cuivre sous le plomb est préservée !
Une lapalissade importante : (Sans retouche) le graveur et/ou la recopie ne peuvent pas créer du relief supplémentaire par rapport à un poinçon original. C’est cette partie en relief qui apparaitra dans la couleur de l’encre du timbre.
Les hypothèses
Les éléments cuivrés par galvanoplastie (Poinçon, Galvano-Type : GT, et Galvano de Service : GS) sont légèrement nettoyés avec une gomme abrasive qui n’altère en rien la reproduction de la gravure. Du reste pourquoi le poinçon de service s’endommagerait par abrasion et pas le GT et/ou le GS avec plusieurs empreintes identiques dans presque tous les cas… (Pour le 50c Paix au Type I, deux feuilles de 100 en ma possession en attestent.)
Je tords donc le cou à l’idée que le ponçage du dépôt de cuivre pourrait générer des « Types » quitte à créer une controverse. (Cf Etude Colonel Leblanc)
Comment expliquer les différences constantes lors de l’impression (Types) avec des poinçons de service issus du même poinçon original : des retouches du graveur qui élimine des parties en relief (sur la matrice en cuivre et quelquefois en amont sur le contre-type en plomb). Quoi d’autre ?
La chaine de production générant des aspects différents vaste débat, mais là encore c'est très peu probable compte tenu de la constante des différences entre les différents types.
Motivations possibles du graveur :
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Améliorer le rendu du contre-type en plomb, mais alors que penser de la qualité de l’empreinte des galvanos-type qui à priori ne pose pas ce genre de problème ? Peu probable !
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Souci de la perfection après élimination du plomb du poinçon de service pour assurer un galvano-type de qualité
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Pallier à un endommagement involontaire dû à un choc ou tout autre aléa.
Type I à gauche vs Type IIA à droite
Type IIB à gauche vs Type IIA à droite
Type III
Epreuve d'Atelier vs Type IV à droite
Comparatif exhaustif entre les différentes impressions
Hypoyhèse de filiation des différents types 50c Paix
Conclusions
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Aucun d’entre nous n’est vraiment totalement éclairé sur les pratiques en vigueur à l’imprimerie Boulevard Brune de 1932 à 1937. Tout ce qui est dit est très souvent spéculé ! Je ne sais rien, je déduis par analyse factuelle !
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Type I de feuille = Type I de carnet = Type I de l’épreuve collective. Des Impressions différentes mais des constantes identiques (Cf Genèse et QuartreTypes)
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Type IIB de roulette imprimé en rotative = Type IIB des cartes lettre imprimées à plat. Des impressions différentes mais mêmes constantes (Cf Quatre Types)
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Type III de feuille = Type III de carnet. Mises en train différentes par exemple, mêmes constantes (Cf (Cf : Quatre Types)
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Type IV de carnet = Epreuve d’Atelier = Epreuve d’Artiste = Epreuve de Présentation : sans commentaire ! (Cf Genèse et Quatre Types)
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Types se tenant : Type I et III sur même feuille (Galvano CE par exemple). Argument de poids, car là encore il y a une constance sur les galvanos concernés. (Cf Quatre Types)
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Types se tenant : Type I et Type IIA (Isolés du types IIA, sur les cases 35 et 36 BS du cylindre BS+BT ou galvano non identifié). Encore un « avatar » extraordinaire et constant du 50c Paix. (Cf Quatre Types)
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Type IIA de carnet avec un Type I isolé en case 1 ou 19 : déconcertant ! (Cf QuatreT ypes)
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Neuf presses d’impression pour les feuilles, aucune différence par période d’émission : quid des mises en train ? La statistique et les probabilités plaident pour des types différents.
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Sur sept ans, des différences constantes intangibles, types I, IIA, IIB, III et IV : quid des encres, des encrages par exemple ?
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Et pour finir les poinçons conservés au Musée de la Poste qui livrent leurs secrets. On peut aisément extrapoler (spéculer) sur la création des poinçons secondaires aux différents types. (Cf Genèse)
Ma conviction intime abonde dans le sens de poinçons de service aux différents types (répertoriés dans le mauvais ordre dans les catalogues), avec des actions volontaires du graveur. Je pense avoir fourni beaucoup d’éléments !
Les variations d’aspects sur la chaine typographique ne doivent pas être négligées ; elles peuvent générer des différences… Mais, je suis dubitatif face aux aléas de variabilité dans le temps long… Mais mon honnêteté m’oblige à douter ! J’ai peut-être occulté des points importants … Rien n’est gravé dans le marbre ! J’amalgame volontairement des modes d’impression différents, car le poinçon d’un type une fois gravé génère le même rendu. Il ne s’agit pas de « pattes de mouche » (ou défauts cosmétiques), mais de constantes identifiées depuis longtemps à replacer dans le bon ordre !
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